Kent Hughes et les Canadiens de Montréal détiennent le choix de premier tour des Panthers de la Floride, bon pour un 2e choix de première ronde en 2023. Le choix des Panthers sera certes plus loin que celui du Tricolore, et rendu à cet échelon, les chances que Colby Barlow soit toujours sans équipe sont concrètes.
Pour poursuivre l’installation de cette nouvelle culture, soit de se présenter avec une pelle, des bottes et un casque de travail, Barlow demeure un candidat de choix. Le jeune homme originaire d’Orillia, une petite ville ontarienne située à quelques heures de chez moi, où les meilleurs hamburgers se tournent chez «Webers», festoiera ses 18 ans le 14 février prochain, et il a l’air d’un homme.
Il possède une barbe puissante et une charpente digne d’un homme à pleine maturité physique. Barlow mesure 6 pieds 1 et pèse 187 livres, rien de moins. L’Ontarien, qui a joué à la joute des meilleurs espoirs de la LCH et qui évolue pour l’Attack d’Owen Sound (OHL) est puissant sur patin et son regard est toujours fixé sur le filet lorsqu’il pénètre la zone adverse.
Colby Barlow dégaine avec beaucoup de puissance, lui qui détient un tir de niveau professionnel, et une vitesse qui lui permet de foncer au filet avec beaucoup d’aplomb et d’assurance. Son sang-froid est d’ailleurs l’une de ses principales qualités, tout comme son intelligence, le rendant très dangereux près de l’enclave.
S’il cadre avec le «nouveau» bleu-blanc-rouge, c’est en raison de ses habitudes de travail, lui qui est un grand adepte de l’échec avant très soutenu. On peut indiquer sans aucun souci que Barlow présente tous les outils d’un attaquant de puissance de premier plan.
Lors de sa première saison, Barlow s’est imposé comme un chef de file avec un total de 47 points, dont 30 buts, en 59 rencontres, alors que cette année, il est carrément fumant avec une fiche de 36 buts, 23 passes et 63 points en 42 rencontres.
Ajoutons à tout cela que l’une de ses plus grandes qualités demeure sans aucun doute son niveau de leadership surdimensionné, lui qui arbore la lettre de noblesse de capitaine à l’âge de 17 ans seulement. Un fait rare dans la LCH. À moins que tu t’appelles Connor Bedard, ou ce genre de joueur générationnel.
Malgré cet éventail de qualité, le site Dobberprospects place Barlow au 38e rang, alors que tous les autres le placent entre les échelons 7 et 20, ce qui, à mes yeux, est beaucoup plus logique.