Nick Foligno vient de déposer un discours digne d’un grand leader afin de secouer les jeunes joueurs qui décorent l’équipe des Blackhawks de Chicago. Il est toutefois capital de souligner que le vétéran de 36 ans ne critique pas le talent et le nombre de points récoltés par son coéquipier et jeune prodige, Connor Bedard, mais bien de l’effort général.
Foligno et Corey Perry, à l’écart de l’équipe pour des raisons nébuleuses, se sont joints à ce jeune groupe afin d’offrir un rôle de paternel(s) à celui-ci. C’est le chemin à emprunter pour une formation qui rebâtit une fondation par le biais du repêchage. Ça prend des grands pour entourer les petits. Une chose que les Sénateurs ont peut-être tardé à faire pendant leur reconstruction.
Un vétéran des Blackhawks en demande pas mal plus des jeunes comme Connor Bedard 🤨🤨https://t.co/zLxrVb33t6
— TVA Sports (@TVASports) November 27, 2023
À la suite de cette affirmation, les Blackhawks de Chicago ne se mettront pas à emmagasiner les triomphes, mais l’état d’esprit des poulains devra prendre un tournant à 180 degrés. L’objectif ultime de cette organisation issu des six équipes originales demeure de restaurer l’étincelle qui rayonnait pendant les beaux jours de Jonathan Toews, Patrick Kane, Duncan Keith et Corey Crawford.
Une culture, selon Guy Rocher, c’est un ensemble lié de manières de penser, de sentir et d’agir plus ou moins formalisées qui, étant apprises et partagées par une pluralité de personnes, servent, d’une manière à la fois objective et symbolique, à constituer ces personnes en une collectivité particulière et distincte.
Le but d’une équipe de hockey ou d’un groupe de joueurs est simple au bout du compte : développer une culture, une identité, avec l’aide de grands leaders, pour un jour, soulever un Saint-Graal, soit la prestigieuse Coupe Stanley, la Coupe Memorial ou un trophée au sein du hockey mineur.
Personnellement, ce que je préférais le plus lorsque j’entraînais au niveau baseball élite, c’était justement de développer une culture en amenant les kids à saisir cette importance. Devenir un leader est, à mes yeux, l’une des meilleures choses dans le parcours d’un être humain. Devenir un meneur permet d’atteindre des objectifs, de donner la meilleure version de soi-même à nos pairs, de faire rayonner nos valeurs et d’inspirer ainsi les gens.
C’est de cette façon que j’ai éduqué mes deux filles, puis, aujourd’hui, je m’aperçois que les bourgeons sont devenus d’énormes feuilles vertes sublimes. C’est une fierté de les observer, l’une comme joueuse de volley-ball et l’autre comme joueuse de soccer. Sans omettre que dans la vie de tous les jours, elles font rayonner des valeurs capitales à mes yeux.
Au final, l’une des façons de gérer mon anxiété est de me coller au leadership, de lire des discours inspirants, d’observer des vidéos motivantes et d’analyser des leaders qui m’inspirent autour de moi. Même si parfois, mes émotions hurlent tellement fort, qu’elles me font prendre des décisions hâtives dans le but d’essayer de quoi, le leadership demeure mon meilleur remède pour finir par revenir à mon objectif ultime.