Mon coco est drôlement constitué et ce n’est pas mon genre de m’en cacher. En ce moment, une question m’a traversé l’esprit. Quoiqu’elle traîne dans mon cerveau depuis trop longtemps, donc il est temps de l’évacuer: Pourquoi le meilleur joueur au monde de la LNH se doit-il d’être un attaquant?
C’est vrai que pendant la sélection de nos joueurs lors d’un pool de hockey avec des chums, on opte pour celui qui apporte le plus de points sur la carte de pointage. Les McDavid, Draisaitl, MacKinnon, Kucherov, Pettersson, Hughes, Pastrnak et Rantanen seront des premiers de classe.
C’est aussi vrai que lorsque l’on parle du statut de «meilleur joueur de la planète» entre amis, avec une bonne bière entre les mains (sans alcool pour moi, merci!), celui-ci est octroyé à McDavid, MacKinnon ou Kucherov, par exemple. Jamais quelqu’un n’ose se saucer le pif en s’exclamant haut et fort… CALE MAKAR.
Pourquoi Makar ou Quinn Hughes ne pourrait-il pas mériter ce statut de roi du circuit?
Je décortique, analyse et observe plus d’une douzaine de matchs dans une semaine et, cette année, le joueur qui m’excite au plus haut niveau demeure le capitaine des Canucks de Vancouver, Quinn Hughes. Le roi, c’est lui! Il n’y a pas un autre joueur qui m’emballe plus que lui, même pas William Nylander, qui connait une campagne prodigieuse.
Non, mais… regardez ce jeu de pieds, cette paire de mains vives, cette vision et ce laser. Damn!
Quinn Hughes doing it all by himself 🎯 pic.twitter.com/MiYtloMjbO
— Spittin’ Chiclets (@spittinchiclets) November 21, 2023
Le petit brigadier au numéro 43 collectionne les points et les minutes de qualité depuis l’amorce de ce calendrier 2023-24. D’ailleurs, il trône au sommet des pointeurs avec une récolte colossale de 30 points en 19 rencontres, ce qui demeure un fait d’armes qui m’obsède. S’il conserve ce rythme, il conclura la saison avec une récolte de 144 points. Oui, 144 points!
Voilà une autre statistique à ajouter à son palmarès:
Defencemen in NHL history with 5 three-point games within the first 16 games of a season
Bobby Orr (1969-70)
Bobby Orr (1974-75)
Denis Potvin (1975-76)
Doug Wilson (1987-88)#Canucks Quinn Hughes (2023-24) pic.twitter.com/ti88xEmZ5Y— Sportsnet Stats (@SNstats) November 16, 2023
Mine de rien, il est le premier défenseur à être le premier joueur qui atteint la barre des 30 points en une saison depuis Bobby Orr en 1974-75. Ses 30 points lui permettent également d’être le troisième défenseur de l’histoire de la LNH à récolter 30 points avant 20 matchs.
En plus de ça, Hughes a inscrit deux buts gagnants, il couche sur la glace (moyenne de 24 minutes 27, ce qui lui confère le 13e rang), il passe une moyenne de 4 minutes 21 sur l’attaque massive par match et de 1 minute 04 lors des désavantages.
Depuis qu’il a le «C» brodé sur son chandail, il a carrément embrayé à une autre vitesse. Hughes, vu comme un compétiteur féroce par ses coéquipiers et ses entraîneurs, ne se gêne pas pour indiquer que Sergei Gonchar et Adam Foote sont des enseignants extraordinaires. Gonchar et Foote y sont pour beaucoup concernant le développement et l’amélioration de Hughes.
Quinn Hughes « dans la catégorie Cale Makar »https://t.co/6dRpzdoc7F
— RDS (@RDSca) November 22, 2023
Tout compte fait, si vous avez 2 heures à tuer ce soir, je vous suggère fortement de visionner le face-à-face entre Hughes et Makar à compter de 22 heures sur les ondes de Sportsnet. Je sais, le Tricolore luttera contre les Ducks d’Anaheim au même moment, mais croyez-moi, un duel Hughes-Makar, ça vaut la peine de skipper la Flanelle.