Jonathan Marchessault, certes l’un des principaux piliers des Golden Knights de Vegas, a envoyé une petite pointe toute délicate aux clubs qui figurent dans la catégorie «mauvaises». Marchessault passe toujours directement à son objectif lorsqu’il livre le fond de sa pensée, et son discours d’avant-match de jeudi en est un autre exemple.
« Le plus gros défi pour moi personnellement, c’est que j’aime ça jouer des games qui valent de quoi. […] Maintenant dans la Ligue nationale, il y a un gros gap entre les dernières équipes et les meilleures équipes et je nous considère dans une situation que nous sommes dans les meilleures équipes! »
Si je résume brièvement en bon québécois, Marchy aime jouer les matchs qui veulent dire quelque chose et les autres, ça ne le motive pas tellement. Right?
Comme Marc Denis l’a précisé lors du balado On Jase de l’édition de jeudi, le numéro 81 n’a pas la langue de bois, mais il (Denis) ne voit pas de problème quant aux désirs de Marchessault, qui veut jouer des matchs significatifs. Néanmoins, il a donné du gaz à certaines équipes de bas de classement, comme les Sharks de San Jose, que les Knights affronteront le 10 décembre prochain.
Soulignons qu’il y a des limites à donner du gaz à une équipe puisque les Sharks ne «roulerait» pas davantage même sur le super sans-plomb en raison d’un manque de talent alarmant au sein de ce groupe.
Cela dit, ce qui est positif au sujet de notre Sainte-Flanelle, c’est que les adversaires commencent à changer de perception à son sujet, tel que déposé par l’attaquant dynamique des Knights.
Tout compte fait, ces propos ont été pondus par un joueur tenace, un joueur de caractère, qui a soulevé à bout de bras une Coupe Stanley, tout en raflant le trophée Conn-Smythe au passage. Avec toutes ces données, on peut comprendre où se situe l’état mental de Jonathan Marchessault. #guerrier